Est ce que l'équitation est un sport

Tout comme bon nombre de sports en plein air, l'équitation peut être appréciée comme un passe-temps ne nécessitant pas un état physique spécifique. Cependant, lorsque l'on s'engage dans une pratique régulière de l'équitation, celle-ci se transforme en un véritable sport qui exige certaines compétences physiques.

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L’équitation, un sport qui améliore le tonus musculaire

Monter à cheval ne nécessite pas d'efforts musculaires intenses, mais plutôt une tonicité maîtrisée des jambes, des fesses, du dos, de l'abdomen et des bras. Pour guider l'animal tout en s'adaptant à ses mouvements naturels, il est nécessaire d'exercer une pression légère mais constante sur son corps (ses flancs, son encolure et sa bouche), qui augmente lorsque des ordres sont donnés. En outre, les allures en suspension (comme le trot et le galop levé) nécessitent également une bonne tonicité musculaire.

Cette tension constante est idéale pour gainer, c'est-à-dire pour accroître la fermeté des muscles même au repos. Cela se manifeste par une silhouette plus définie et une posture plus droite. Enfin, les mouvements contrôlés du poids du corps du cavalier (qui transmettent des informations au cheval) contribuent à améliorer le sens de l'équilibre.

L’équitation, un sport qui met en contact avec ses émotions

Étant donné qu'elle nécessite une collaboration avec le cheval, une créature profondément émotionnelle, l'équitation exige du cavalier qu'il sache observer le comportement de l'animal et maîtriser ses propres émotions négatives pour éviter de les lui transmettre.

Pour y parvenir, il est d'abord nécessaire de savoir identifier l'humeur du moment, celle du cheval et celle du cavalier. En cas de colère ou de stress, il est préférable de reporter sa séance d'équitation au lendemain... ou d'apprendre à apaiser ses émotions et à vivre l'instant présent, en étant attentif à sa monture.

Les contre-indications de l’équitation

Les contre-indications à l'équitation sont peu nombreuses : l'épilepsie, les troubles de la coagulation sanguine (pour prévenir les hémorragies en cas de chute), les allergies aux poils d'animaux ou au foin, l'ostéoporose, et les troubles de l'équilibre, par exemple.

Les problèmes de dos ne sont pas systématiquement une contre-indication à monter à cheval : si elle est bien pratiquée, l'équitation peut aider à réduire les problèmes de dos en renforçant la musculature, notamment lors des allures en suspension. Cependant, elle n'est pas recommandée pour les personnes souffrant de scoliose ou d'une cambrure excessive. En cas de doute, il est préférable de consulter un médecin avant de commencer l'équitation.

Pour les enfants, l'équitation ne nuit pas à la colonne vertébrale si elle n'est pas pratiquée de manière trop intensive et si l'enfant maintient une bonne posture.

Prévenir les accidents d’équitation

• Un apprentissage technique est essentiel pour comprendre comment se positionner, comment obtenir l'obéissance de l'animal et comment réagir en cas de difficulté. Ces compétences sont rapidement acquises pour une pratique de loisir, mais requièrent un travail constant et rigoureux dès lors qu'on s'engage dans la compétition.
• Même en équitation, il est nécessaire de s'échauffer et de s'étirer. Les muscles du cavalier sont fortement sollicités et la fatigue musculaire peut réduire la précision des commandes transmises au cheval.
• Le port d'un casque (ou « bombe ») est obligatoire pour prévenir les blessures à la tête. En cross-country, les cavaliers doivent également porter une protection dorsale renforcée.
• Vérifiez votre équipement (rênes, selle, étriers, etc.) avant de commencer l'entraînement afin d'éviter de tomber ou de blesser le cheval.
• Lors de randonnées prolongées, assurez-vous de boire et de manger suffisamment, et emportez des vêtements adaptés aux différentes conditions météorologiques. N'oubliez pas non plus de vous protéger du soleil.